jeudi 11 mars 2010

Les joies de l'encrage

Comme je l'ai déjà dit ici il ya quelque temps de ça, j'aime bien l'encrage. C'est un moment important et plutôt périlleux et c'est ça qui est chouette. Je réalise mon encrage en deux phases :

1) une phase "brute", au feutre pinceau, réalisée avec le plus d'énergie possible (je suis debout devant ma table) et
2) Une phase "fignolage", réalisée aux feutres fins et aux feutres blancs, où je m'attache à parfaire l'aspect des matières, les expressions...

Voici le matériel que j'utilise en général : du scotch repositionnable (boîte bleue) pour pouvoir y aller sans retenue avec le feutre pinceau sans avoir peur de déborder de la case, un feutre pinceau Pentel pointe fine (pour la calligraphie japonaise, au départ), de l'encre de chine (et un pinceau) pour les gros aplats de noir, un criterium pour quelques reprises de crayonné à l'arrache (et 3 ou 4 crayons tout-mine gras (type Titan); quelques feutres fins Faber castel noir pour le fignolage (je prends la pochette au complet, ça sert toujours), un stylo bille noir, on ne sait jamais; des feutres blancs (fin et moyen) et du tip-ex en stylo. Et bien sûr la gomme staedtler, puisque j'encre direct sur le crayonné. Avec tout ça, j'en fais de la pub, dis donc.

(pour ceux qui se demandent quel est ce truc rose à fleur qui se trouve sous le matériel, il s'agit d'un machin à correspondance qu'avait réalisé ma femme quand elle était au collège, et qui est bien commode parce que mon bureau est tellement penché que sinon, tout roule et dégringole contre la butée au bas de la planche. La, il y a même des petites poches, c'est très pratique.)

à titre d'exemple, voici les deux temps de l'encrage pour la planche 11, partie a et partie b. (les parallèles sont déformées parce que ce ne sont pas des scans mais des photos prises avec un petit numérique, hein. )

Partie A)...


...et partie B)


A bientôt